Intégrer l’IFEC après un PASS
Avec un taux de réussite moyen situé autour de 30%, un grand nombre d’étudiants de PASS doivent chaque année renoncer à poursuivre des études en médecine, dentaire, maïeutique ou kinésithérapie. Pour certains d’entre eux, la chiropraxie peut représenter une belle opportunité. En effet, cette profession, spécialisée dans le diagnostic, la prise en charge et la prévention des troubles neuro-musculo-squelettiques, répond à des enjeux de santé importants, or, elle ne compte actuellement que 1400 praticiens en France.
Une seule école, l’IFEC, permet de se former à cette profession d’avenir et d’obtenir en 5 ans un diplôme reconnu en France mais aussi à l’étranger. Environ un tiers des étudiants en chiropraxie sont passés par un PASS (ou une PACES pour les plus anciens). Les candidats admis à l’IFEC ayant validé leur année de PASS (moyenne supérieure à 10) et validé le stage proposé par l’IFEC en juillet ont la possibilité de démarrer leur cursus de chiropraxie directement en 2e année. Les autres candidats admis après un PASS ou une 1ère année de L.AS, intègrent l’IFEC en première année et ont la possibilité d’obtenir des dispenses pour les unités d’enseignement communes aux deux cursus et validées en faculté de médecine.
Les étudiants qui intègrent l’IFEC après un PASS ont un très bon taux de réussite. Ils apprécient par ailleurs de poursuivre leurs études dans un environnement de travail serein, où la solidarité est de mise et où ils bénéficient d’un accompagnement de la part des équipes pédagogiques.
Par ailleurs, le métier de chiropracteur peut répondre complètement aux aspirations des jeunes qui se vouent à une carrière médicale. En effet, le chiropracteur est un thérapeute de premier contact. Les patients peuvent le consulter directement. Il doit donc avant toute chose faire une évaluation de la situation clinique. Pour cela, il utilise toutes les procédures d’investigation permettant d’identifier les troubles (anamnèse, examen clinique, consultation des examens complémentaires tels que les radios, scanners, IRM ou échographie). Son rôle est aussi de savoir quand référer vers un médecin. Dans le meilleur intérêt des patients, le chiropracteur collabore avec les autres praticiens ou professionnels de santé.
Le chiropracteur considère également les éléments psycho‐sociaux ou comportementaux de nature à influencer l’état de santé de son patient et les troubles neuro‐musculo‐squelettiques dont il souffre. Par exemple, les états de stress professionnel, les gestes répétitifs, la sédentarité, une mauvaise hygiène de vie ou encore l’anxiété sont autant de facteurs qui auront une influence sur l’évolution des troubles traités par le chiropracteur.
Toutes les procédures thérapeutiques sont conservatrices c’est-à-dire non chirurgicales. L’emphase est mise sur l’utilisation des manipulations vertébrales dans lesquelles les chiropracteurs ont acquis une compétence d’expert. Cependant, l’arsenal thérapeutique est bien plus large. Il comprend les mobilisations, la flexion‐distraction, les techniques des tissus mous (tendons, muscles, ligaments), les contentions, des exercices thérapeutiques, des conseils d’hygiène et d’ergonomie articulaire, sans oublier les techniques de physiothérapie antalgique qui viennent complémenter les thérapies manuelles.